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L’endométriose concerne 30% des femmes infertiles et environ 30% des endométrioses présente des difficultés à concevoir.
Les mécanismes impliqués dans les difficultés à concevoir sont multiples et peuvent toucher toutes les composantes de la fertilité.
En fonction des cas, deux démarches peuvent être envisagées en cas d’infertilité : soit diminuer l’endométriose pelvienne par un traitement médical ou chirurgical, soit contourner l’effet délétère pelvien de l’endométriose par la fécondation in vitro.
Le traitement médical étant contraceptif,il n’a pas de place en cas d’infertilité.
L’objectif de la chirurgie est de rétablir une anatomie normale et de détruire les lésions. Sa place par rapport au passage en fécondation in vitro dépend de la réserve ovarienne, des résultats du spermogramme, de l’état des trompes et du délai de conception spontanée.
En assistance médicale à la procréation, en cas d’endométriose, seule la fécondation in vitro à de l’intérêt.
La fécondation in vitro et la chirurgie ne sont pas des traitements compétitifs mais complémentaires. Classiquement, il n’y a pas d’impacts négatifs de l’endométriose sur les résultats de la FIV. Cependant, les études les plus récentes sont discordantes. Certaines concluent à une diminution des résultats liée à un facteur ovocytaire mais aussi utérin. L’implantation embryonnaire pourrait être améliorée en bloquant les ovaires 6 mois avant la FIV soit par agoniste de la LHRH (Décapeptyl) soit par pilule.
Par opposition à la fécondation naturelle, la FIV est une technique d’assistance médicale à la procréation, qui va permettre, avec une intervention humaine, de passer toutes les étapes de cette fécondation en optimisant les chances.
Les spermatozoïdes sont sélectionnés, la fécondation est optimisée et les embryons sont sélectionnés après plusieurs jours de culture pour être transférés ou congelés.
pour prendre rendez vous pour une FIV, il est préférable de contacter le secrétariat par téléphone car les rendez-vous étant plus longs, des créneaux spécifiques sont dédiés
Afin de recueillir plusieurs ovocytes, une stimulation ovarienne par injections est réalisée. Il s’agit d’injections par voie sous cutanée réalisées par une infirmière ou par la patiente elle-même, en fin d’après-midi.
Il existe principalement deux types de protocole :
· Le protocole long qui consiste à bloquer l’ovaire puis à stimuler par des injections quotidiennes. C’est le protocole qui prévaut en cas d’endométriose.
· Le protocole antagoniste qui consiste à démarrer la stimulation par une injection quotidienne et à bloquer à partir du 6èmejour à l’aide d’une 2èmeinjection quotidienne.
Des contrôles réguliers par échographies et prises de sang sont réalisés au cours de cette stimulation puis l’ovulation est déclenchée dès que les follicules sont matures.
36 heures après le déclenchement, les ovocytes sont recueillis, au bloc opératoire, par ponction par voie trans-vaginale sous échographie.
Les ovocytes recueillis sont confiés au laboratoire
Le matin même, les spermatozoïdes sont recueillis également par masturbation.
Il existe deux techniques possibles
· Soit les ovocytes sont mis au contact des spermatozoïdes (FIV simple)
· Soit un spermatozoïde est injecté dans l’ovocyte (FIV ICSI)
La fécondation est lue le lendemain et les embryons sont cultivés jusqu’au 5èmejour si possible, pour atteindre le stade de blastocyste. Le transfert embryonnaire a alors lieu à l’aide d’un cathéter introduit dans l’utérus par voie vaginale. C’est un acte indolore réalisé sans anesthésie.
Une supplémentation par ovules de progestérone vous est prescrite ainsi qu’un test de grossesse à réaliser 11 jours plus tard.
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