Pour plus de facilité,
prenez rendez-vous
en ligne !
Pour prendre rdv ou pour
toutes demandes d’informations,
contactez le secrétariat
Les lésions d’endométriose peuvent parfois se développer à la surface de l’ovaire puis en profondeur en formant des kystes endométriosiques ou endométriomes.
Ces localisations s’observent dans 30 à 40% des cas.
Son association est fréquente avec les lésions d’endométriose profonde et les adhérences.
Ils peuvent créer des dommages à l’ovaire en diminuant la réserve ovarienne et en altérant l’ovulation spontanée. En fécondation in vitro par contre, malgré le nombre plus faible d’ovocytes recueillis et d’embryons obtenus, les taux de grossesses restent identiques.
Le diagnostic du kyste se fait sur l’échographie, l’IRM ayant un intérêt si un doute diagnostic est présent ou pour rechercher d’autres lésions d’endométriose associées.
Il ne faut pas opérer tous les endométriomes.
En effet, le traitement chirurgical peut être délétère sur la fertilité en altérant la réserve ovarienne en ovocytes.
La décision de traitement chirurgical va donc dépendre du niveau initial de cette réserve, des antécédents éventuels d’intervention sur cet organe, de l’atteinte des deux ovaires et de l’existence de douleurs associées. Par ailleurs, si un doute sur la nature de ce kyste existe ou s’il augmente de taille sous traitement, la chirurgie sera nécessaire.
L’ablation du kyste s’appelle une kystectomie. Elle est réalisée sous anesthésie générale par coelioscopie dans l’immense majorité des cas. Elle doit être lorsqu’elle est réalisée très précautionneuse pour ne pas abimer l’ovaire (ce qui est le risque). Dans ce cadre, l’utilisation de l’énergie plasma (Plasmajet) apporte un plus en préservant mieux le parenchyme ovarien.
La coelioscopie permettra de faire le bilan des lésions associées et d’en assurer le traitement dans le même temps. La durée de l’intervention pourra donc être variable en fonction de l’étendue de la maladie.
Dans certains cas, en cas d’infertilité associée, une fécondation in vitro sera préférable avant tout traitement. Dans d’autre cas, une préservation ovocytaire préalable peut se discuter.