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L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui touche la femme en période d’activité génitale.
Un caractère rassurant :
Cependant, l’endométriose peut causer douleur et infertilité.
Sa prévalence(fréquence dans la population) est inconnue.
Les études en population (Norvège, Allemagne ou Etats-Unis) situent celle-ci entre 0,8 et 6%.
Les difficultés à concevoir pourraient représenter de 20 à 50% des cas avec un risque d’infertilité multiplié par deux en cas d’endométriose
L’endométriose est donc une cause fréquente d’infertilité, isolément ou associée à d’autres facteurs.
Il n’y a pas de stricte corrélation entre l’extension des lésions et l’infertilité.
Les altérations mécaniques
Elles sont induites par les adhérences (accollement entre les organes) qui altèrent le fonctionnement de la trompe et la captation de l’ovocyte. A l’extrême la trompe peut être bouchée.
L’Inflammation intra péritonéale chronique entraine une modification du liquide intra abdominal avec des modifications chimiques et immunitaires.
Cela entraine
• Une perturbation de la folliculogénèse (croissance et maturation de l’ovocyte)
• Une altération de la captation de l’ovocyte par la trompe.
• Une perturbation du transport de l’ovocyte ou de l’embryon dans la trompe
• Une altération de l’interaction entre le spermatozoïde et l’ovule.
• Effets néfastes sur le spermatozoïde (mobilité et ADN)
D’autres mécanismes sont évoqués parmi lesquels des troubles de l’ovulation ou des déséquilibres hormonaux.
On voit donc que l’endométriose peut toucher de multiples étapes du processus de reproduction, ce qui justifiera assez souvent le recours à la Fécondation in vitro.
Il faudra toujours évaluer les facteurs d’infertilité associés, en particuliers masculins, ovulatoires ou liés à l’âge de la patiente.
Dans les cas les plus favorables, une attente de 9 à 12 mois après chirurgie peut être envisagée.