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Une fuite involontaire d’urine constitue une incontinence.
L’incontinence peut survenir à l’effort (sport, toux, éternuement, marche ou course…)
Elle peut survenir par impériosités, elle est alors précédée par un besoin urgent qui aboutit à une fuite.
Elle peut être mixte, à la fois à l’effort et à la fois par impériosité.
Seule l’incontinence urinaire à l’effort est parfois justifiable de la chirurgie
Elle est liée à une faiblesse des muscles et des ligaments du périnée qui soutiennent l’urètre et la vessie. Lors des efforts, l’urètre vient s’appuyer sur ces structures, ce qui entraine son occlusion. En cas de relâchement, l’occlusion devient incomplète, laissant sourdre de l’urine.
Elle peut aussi être liée à une faiblesse du sphincter urétral (muscle qui ferme l’urètre).
Il vise à apprécier par l’interrogatoire, la réalité de l’incontinence, son importance et ses circonstances de survenue. Pour ce faire, un calendrier mictionnel est établi par la patiente sur trois jours. L’examen clinique recherche l’incontinence et son éventuelle correction par mise en tension des ligaments. Il recherche également un prolapsus associé.
Un bilan urodynamique peut être réalisé avant l’intervention si nécessaire. Il a pour objectif de mieux visualiser le fonctionnement de la vessie par mesure des pressions et des débits.
Une consultation d’anesthésie doit avoir lieu au moins 48 heures avant le geste.
Un examen d’urines s’assurant de l’absence d’infection est réalisé. Une infection urinaire nécessite le report du geste opératoire
Elle peut avoir lieu sous anesthésie générale ou rachianesthésie, en hospitalisation ambulatoire
Après installation en position gynécologique, une incision est pratiquée dans le vagin et une à la racine de chaque cuisse. Une bandelette synthétique est posée sans tension sous l’urètre et passée à travers le trou obturateur dans le bassin. Elle est ensuite coupée au ras de la peau, assurant ainsi le remplacement du ligament défaillant.
La durée de l’intervention est de 20 à 30 minutes
La sonde urinaire est enlevée en salle de réveil.
Quelques brulures urinaires sont fréquentes ainsi que de petites pertes vaginales.
La miction doit se réaliser de façon complète, parfois avec un jet plus faible. L’absence de résidu dans la vessie après avoir uriné est vérifée avant votre sortie.
Une vie normale est possible à l’exception de port de charges lourdes, des rapports, des bains et du port de tampons pendant 1 mois
Les risques:
Dans la majorité des cas, les suites sont simples. Pendant l’intervention le passage de la bandelette peut occasionner une blessure de la vessie, une hémorragie, un hématome.
L’infection de la bandelette est exceptionnel mais l’infection urinaire plus fréquente.
Parfois la reprise de la miction peut être difficile et nécessiter de garder la sonde urinaire plus longtemps, de pratiquer des auto-sondages, rarement de réintervenir pour couper la bandelette.
Les douleurs sont en général limitées.