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Les glandes majeures du vestibule vulvaire sont plus communément appelées glandes de bartholin, du nom de l’anatomiste qui les a décrites. Elles sont au nombre de deux et se situent dans la partie postérieure de chaque grande lèvre. Leurs secrétions de drainent à l’entrée du vagin par un canal excréteur. Leur rôle est de participer à la lubrification vaginale lors des rapports sexuels, mais ce rôle est mineur.
Les interventions chirurgicales concernant la glande de bartholin sont indiquées dans deux circonstances :
Le kyste est consécutif à l’obstruction du canal suivi de sa dilatation par l’accumulation des sécrétions liquides. Il s’agit donc d’un kyste du canal excréteur de la glande. Il se traduit par une tuméfaction unilatérale arrondie, pouvant être gênante, mais souvent bien tolérée.
L’abcès est la conséquence de la surinfection de ce liquide. Il se traduit par l’augmentation de volume du kyste qui devient rouge et douloureux.
Les autres pathologies de la glande de bartlholin (adénome, cancer de la glande) sont exceptionnelles.
Le traitement chirurgical
Le kyste se traite dans un premier temps par l’incision et la marsupialisation (suture à la muqueuse vaginale des bords du kyste permettant de rétablir la perméabilité).
L’ablation de la glande peut s’avérer nécessaire en cas de récidive.
L’abcès se traite par drainage chirurgical.
Les interventions concernant la glande vestibulaire majeure se déroule en hospitalisation ambulatoire sous anesthésie générale.
Les suites opératoires sont en général simples. Elles ne posent pas de problèmes particuliers en cas d’incision ou de marsupialisation en dehors de la récidive possible.
L’ablation de la glande peut se compliquer d’hématome ou d’infections locales ou loco-régionales. Ces complications peuvent conduire à une reprise chirurgicale ou à un défaut de cicatrisation et des soins infirmiers plus longs. La blessure du rectum au cours de la dissection est exceptionnelle. Les séquelles douloureuses sont rares mais possibles.
L’ablation de la glande n’entraine par contre pas de sécheresse vaginale pouvant entrainer un défaut de lubrification gênant.
Surveillance post opératoire
L’apparition de douleurs, de fièvre, de saignements, d’un écoulement purulent ou d’un gonflement important de la zone opérée doit vous faire consulter.
La reprise des rapports sexuels est possible au bout d’un mois, après la visite post opératoire.