Pour plus de facilité,
prenez rendez-vous
en ligne !

Prendre rdv en ligne

Pour prendre rdv ou pour
toutes demandes d’informations,
contactez le secrétariat

Au 02 51 86 86 04 Ou 02 51 86 87 73

EN cas d’urgence, contactez

le 02 51 86 86 58

(urgences
gynécologiques-maternité)

définition

Le cancer de la vulve est un cancer rare, survenant la plupart du temps chez la femme âgée. Il atteint la partie externe des organes génitaux, grandes et petites lèvres le plus souvent.

La Lésion est précédée d’une lésion précancéreuse appelée néoplasie intra épithéliale vulvaire (VIN)). Dans les cas les plus fréquents, il s’agit d’un cancer de l’épithélium (partie superficielle de la peau) ou carcinome épidermoide. Les lésions précancéreuses surviennent soit à cause d’une infection à papillomavirus (1/3 des cas), soit par dégénérescence d’un lichen scléreux vulvaire pré-existant (2/3 des cas).

Plus rarement, la tumeur touche la couche profonde de l’épiderme (carcinome basocellulaire), la glande de bartholin (adénocarcinome), les mélanocytes (mélanome vulvaire).

diagnostic et examens complémentaires

Les signes peuvent être une modification de l’aspect d’une zone de la vulve, des démangeaisons ou des douleurs tenaces, le développement d’un nodule palpable, un saignement, l’apparition de ganglions inguinaux.

Le diagnostic est suspecté au cours d’un examen clinique et confirmé par une biopsie réalisée sous anesthésie locale.

Le bilan préopératoire comprendra au minimum, une échographie de la région de l’aine et un scanner thoraco-abdomino pelvien, ainsi qu’une consultation  avec un anesthésiste.

traitement

Le traitement va dépendre de l’extension de la maladie, de la localisation et de l’état de santé général.

La plupart du temps, il s’agit d’une intervention chirurgicale visant à enlever la partie atteinte, exérèse locale large en cas de lésion limitée, hémivulvectomie (ablation d’une moitié de la vulve) ou vulvectomie complète. La fermeture de la plaie est menée soit par suture directe, soit en utilisant des techniques de lambeaux pour couvrir le défect.

Comme dans de nombreux cancers, une information sur l’atteinte des ganglions inguinaux est nécessaire si la tumeur infiltre plus de 1mm en profondeur. Cette information sera obtenue par la recherche du ganglion sentinelle si la lésion mesure moins de 4 cm. La détection de ce ganglion nécéssite l’injection d’un traceur radioactif et d’un colorant. Cette détection doit parfois être bilatérale. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’enlever plus  de ganglions dans l’aine en réaloisant un curage inguinal, ceci en fonction du stade de la tumeur ou de la positivité du ganglion.

Le traitement peut être complété par une radiothérapie en fonction du résultat des analyses post opératoires. Dans les stades les plus évolués, il peut débuter par une radiothérapie et une chimiothérapie pour réduire la taille tumorale et permettre une intervention.

en pratique

L’intervention se déroule au cours d’une hospitalisation traditionnelle. Une sonde urinaire est mise en place. Des difficultés de cicatrisation sont fréquentes et des soins infirmiers prolongés peuvent être nécessaires. L’hospitalisation peut, dans certains cas être suivie d’une convalescence pour permettre la réalisation de ces soins. A distance, un gonflement des jambes est possible (lymphoedème).

Toutes les informations sur votre intervention vous seront apportées au  cours de la visite pré-opératoire.

Votre projet personnalisé de soins sera définitivement validé après une réunion de concertation pluri-disciplinaire et vous sera transmis et expliqué par votre chirurgien.

Une surveillance prolongée à distance est nécessaire tous les 4 à 6 mois pendant les deux premières années. Puis de façon au moins annuelle ensuite. Cette surveillance est une partie importante de votre traitement car elle permet de détecter précocément une éventuelle récidive.